Les anciens élèves : meilleurs ambassadeurs du réseau


Mis à jour le 06/03/2025

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On considère qu'il existe environ 600 000 alumni du réseau d'enseignement français à l'étranger, issus des 600 établissements que composent ce réseau. Et même après le lycée, les liens sont si forts que les alumni forment aussi un réseau soudé et solidaire !

Les alumni représentent une communauté de plusieurs centaines de milliers de personnes, partout dans le monde. Souvent diplômés du baccalauréat, ils ont bénéficié d’une éducation à la française et sont aujourd’hui de précieux ambassadeurs des valeurs qu’elle porte. 

Les alumni : un réseau consolidé, même après la fin du lycée !

Depuis plusieurs années, l’AEFE soutient la formation d’un véritable réseau mondial unique des anciens élèves, au-delà des associations locales existantes dans de nombreux pays. L’enjeu est de faire vivre un véritable réseau dans l’intérêt des anciens élèves, unis par une langue et des valeurs partagées quel que soit l’établissement où ils ont étudié. 

La création de ce réseau est également un enjeu important dans le cadre de la diplomatie d’influence conduite par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Lorsque la communauté devient un réseau d’anciens élèves connectés entre eux, elle permet à chacun de faire vivre un lien de solidarité et d’entraide. 

Les alumni peuvent se retrouver sur deux plateformes : 

  • AGORA Monde, qui met en réseau des élèves de lycée et des jeunes alumni, c'est le lieu idéal pour des partages d'expérience sur l'orientation ;
  • alfm.fr, la plateforme des alumni de toutes générations, un réseau d'entraide et d'échanges, permettant notamment de développer des opportunités professionnelles. 

Paroles d'alumni

Mon père est belge et ma mère autrichienne. Je suis arrivé en CE2 au lycée français Jean-Monnet et j'y suis resté jusqu'à la terminale. Mes quatre enfants y ont été scolarisés et mes deux petit-enfants y entrent à l'école à la rentrée 2024. Mon histoire avec le lycée français dure depuis 53 ans ! Pourquoi mes parents, moi-même puis ma fille avons-nous choisi de mettre les enfants au lycée français ? Bien sûr, c'est parce qu'on y trouve, un enseignement rigoureux, français, ouvert sur les Lumières, mais aussi et surtout, parce que les élèves, très jeunes y sont confrontés au multiculturalisme, au multireligion, à l’Autre en général. Dans le monde extrêmement compliqué qui est le nôtre, ça nous a permis, ça m’a permis personnellement, de faire en sorte d’être beaucoup plus ouvert et beaucoup plus tolérant.

Yvan de Launoit, alumni du lycée français Jean-Monnet de Bruxelles (Belgique) dont il préside l'association des anciens élèves, directeur de recherche au CNRS dans le domaine de la cancérologie, membre de l'Académie royale de médecine de Belgique.

Être une ancienne élève d’un lycée français représente l’une de mes plus grandes richesses.
- Sur le plan humain d’abord. Beaucoup de mes amis proches sont d’anciens camarades du lycée.
- Sur le plan professionnel. C’est un atout qui me permet de montrer ma capacité d’adaptation et d’ouverture à l’Autre. C’est un lien que j’entretiens avec mes amis du lycée et que j’établis facilement avec n’importe quelle personne que je rencontre qui a fait un lycée français. J’aimerais que, nous les anciens, soyons plus conscients de notre unicité.

Marie-Gabrielle Kouadmedjo, ancienne élève du lycée français de Yaoundé, présidente fondatrice de l'association des alumni de son ancien établissement

Avec le recul, convaincu de l'héritage de la formation au sein du lycée français Jean-Mermoz de Buenos Aires, je peux affirmer que mes parents n'auraient pas pu faire un meilleur choix pour ma scolarité. C'est une expérience qui marque toute une vie et qui est présente au quotidien.

Marcio Pessoa Da Silveira, ancien élève du lycée français Jean-Mermoz de Buenos Aires, diplomate argentin

Vivre et étudier dans un lycée français à l'étranger m'a permis, sans le savoir à l'époque, de développer des compétences professionnelles. Aujourd'hui, je mets à profit l'ouverture à l'international dans laquelle j'ai baignée au service de mon métier : responsable mobilité internationale dans un grand groupe.

Volana Ramanoela, ancienne élève franco-malgache du Lycée français de Moscou

Dans un lycée français, il y a des élèves locaux qui ont fait le choix d’aller un peu ailleurs, des Français qui sont à l’étranger et des gens qui sont de toutes les autres nationalités. Finalement, il n’y a pas d’autres choix que d’aller vers l’Autre et d’apprendre à partager.

Elyès Jouini, alumni du lycée Pierre-Mendès-France de Tunis, professeur des universités