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Rencontre avec deux marraines des JIJ 2023

Interview croisée de Diane de Navacelle de Coubertin, descendante du créateur des Jeux olympiques modernes, et de Malia Metella, nageuse médaillée au Jeux olympiques d'Athènes (2004), venues à l'AEFE pour manifester leur soutien aux Jeux internationaux de la Jeunesse (les "JIJ"), peu de temps avant les JIJ 2023 à Pau.

© AEFE

Rencontre avec deux marraines des JIJ 2023

[Musique]
INTERVIEWEUSE DE L’AEFE. Diane de Navacelle de Couvertin, Malia Metella, bonjour. On va faire un petit jeu. Est-ce que l'une peut présenter l'autre ? Diane, vous commencez ?

DIANE. Avec grand plaisir. Alors Malia… Comment vous parlez de Malia autrement que de vous dire que, d'abord, c'est une énorme championne, qui a quand même gagné une médaille d'argent en natation – 50 mètres – et c'est aussi, et je pense que c'est très important, une personne qui a un cœur énorme, qui donne beaucoup pour les jeunes, pour son sport, pour les sports en général, pour les partager, pour donner envie, pour transmettre toute sa passion que elle est a et qui l’a portée, qui l’a portée jusqu'à ses Jeux olympiques quand même ! Et elle a même fait une apnée pour aller la chercher cette médaille, donc voilà, le dépassement de soi c'est ça.

AEFE. Vous avez fait 50 m sans respirer ?

MALIA. Oui [Rires] Pour aller chercher une médaille olympique, oui !
[Rires]

AEFE. Malia, est-ce que vous pouvez parler de Diane ?

MALIA. Diane de Navacelle de Coubertin : arrière, arrière, arrière petite-nièce de Pierre de Coubertin… donc, tous ceux qui aiment le sport et qui connaissent l'histoire du sport doivent savoir qui est Pierre de Coubertin… Donc, je suis là pour parler de Diane et non de Pierre, mais voilà, ça fait partie… c'est son histoire et c'est sa famille.
Elle est franco-américaine. Elle a fait des études aux États-Unis à New York si je me trompe pas. Donc elle est revenue en France et très investie, parce que son histoire et sa passion et son cœur lui disent de partager aussi les valeurs de l'olympisme et que tout ce que Pierre avait mis en place – donc je reviens à Pierre, parce que pour ceux qui ne savent pas, Pierre a donné de sa personne – dans toutes les écoles, les institutions, pour connaître cette histoire, parce que l'histoire, elle est fantastique, avec les valeurs, les valeurs de l'olympisme, les valeurs du paralympisme. Elle a vraiment la culture et l'olympisme dans la peau. On est lié encore pour je sais pas combien d'années parce qu'on a un projet en commun…

AEFE. Vous avez un projet en commun ? Quel est ce projet ? Dites-nous, faites un… C'est un scoop, là !
[Rires]

MALIA. On a tellement les mêmes valeurs, qu'on a décidé de monter un très gros projet pour l'académie de Versailles, qui va commencer, on croise les doigts, pour septembre, qui fait que on parle de l'olympisme tous les jours.

DIANE. L'idée, c'est de créer un peu des ambassadeurs en fait mais version « jeunes », que eux soient le relais en fait, de les former, de leur donner à travers cinq journées, avec cinq thématiques, dans cinq lieux emblématiques (des Jeux forcément), et avec des représentants – deux garçons, deux filles par école – pour que, ensuite, eux soient le relais dans leurs écoles et au travers de autres élèves, qu’ils puissent transmettre à leur tour ce qu'ils auront appris sur ces cinq journées.

MALIA. On va toucher à peu près 50 établissements de l'académie de Versailles. Les élèves qui seront aussi en mixité. Donc, égalité : deux filles, deux garçons. Et ensuite, qui vont créer des projets dans leur établissement.

AEFE. Alors on trouve des points communs avec les JIJ. Sur les JIJ, on a des équipes parfaitement paritaires – trois filles, trois garçons… Malia, vous avez déjà vécu les Jeux internationaux de la jeunesse à Bruxelles. Qu'est-ce que vous pouvez expliquer à Diane ? À quoi elle va s'attendre ?

MALIA. Mais j'aime pas raconter parce que j'adore que les gens découvrent ! C'est ça qui est encore plus magique, de découvrir… C’est fantastique de le découvrir parce que je pense que chaque année ça va être différent, parce qu'on change de ville. Comme l’a vu aussi Pierre pour les Jeux Olympiques, et c'est ce qui est magique, il y a ce mélange de cultures et de sports, de tous ces jeunes… C'est 400 jeunes qui viennent de pays différents. Si je me trompe pas, c'est 38 pays, 50 établissements… et donc sans vouloir trop en dire, Diane tu vas vivre des mini Jeux avec ces jeunes, cette passion du sport, cette envie de se dépasser et ce côté de cohésion.

DIANE. Alors comme tu dis, je vais les découvrir pour la première fois en même temps je m'investis déjà beaucoup avec l'UNSS, avec l'ISF aussi, qui… qui organise les Gymnasiades, et j'ai la chance d'avoir été nommée présidente de la commission « éducation, héritage, culture » de l'ISF. Le sport et la culture, pour moi, sont des sujets et des thèmes très importants. Donc c'est sur cette axe-là, en termes vraiment de transmission, d'éducation, de partage et de toutes les richesses que ça peut permettre de faire ressortir.

AEFE. Un petit mot pour les participants ?

MALIA. N'hésitez pas à partager et c'est ce qui est magique aussi au JIJ et ces jeunes vont se faire des nouveaux amis, que vous allez peut-être garder jusqu'à la fin de votre vie

DIANE. Clairement clairement, et puis profitez, vivez ça complètement, c'est un moment d'amitié, c'est un moment de dépassement, c'est un moment de rencontre, et ça c'est aussi vraiment le prémisse des Jeux Olympiques : c'est rassembler, c'est unir les gens, réunir les gens.

Merci, merci

[Musique – extrait de hymne des Jeux internationaux de la jeunesse : « Écoute le son de ma voix, ma voix, ma voix. It’s your moment to get out »]